21 mai 2014. La direction PSA annonce sa décision de vente du FCSM (club de foot de Sochaux).
Que l’on soit « footeux » ou pas, que l’on s’en fiche ou que l’on s’en émeuve, l’annonce faite vendredi soir appelle 3 commentaires :C’est une preuve de plus que PSA n’est plus Peugeot
La vente du FCSM montre que nous sommes bien loin de la maison Peugeot et de ses méthodes paternalistes contestables mais qui supposaient un certain attachement local.
PSA est maintenant une multinationale guidée par une stratégie financière mondiale qui ne veut plus s’embarraser de ce genre de fioritures.
C’est l’illustration des méthodes brutales qui prévalent aujourd’hui.
Il ne s’est pas passé 15 jours entre la relégation du FCSM et l’annonce de PSA. Il est assez peu élégant d’être au côté du club quand celui-ci, par ses résultats, sert de publicité à l’entreprise, et de le laisser tomber dès qu’il traverse une passe délicate.
C’est l’illustration de la politique du nouveau PDG, M. Tavares qui affirme sans ambage :
- mon seul indicateur : le profit.
- ma seule devise : « cash is king ».
A ce titre et même si elle n’a pas les mêmes conséquences, la vente du FCSM s’inscrit dans la même logique que la délocalisation de la production de la C3, que l’arrêt de la production des amortisseurs, que le refus de produire les nouvelles générations de boites de vitesses (DCT à double embrayage). C’est la recherche du profit financier immédiat, sans aucune considération pour ce qu’est l’entreprise, son savoir-faire, sa culture, son histoire, son implantation locale.
Qu’on le déplore ou pas, c’est aujourd’hui cette réalité qu’il nous faut affronter.