Que ce soit en pleine crise sanitaire ou en cas de pénurie de pièces et notamment de semi-conducteurs, la santé financière de l’entreprise se porte parfaitement bien, à tel point que Carlos TAVARES a empoché 66,7 millions d’€ en 2021. Rappel, 8 milliards de bénéfices ont été annoncé pour le 1er semestre 2022 ! Mais cela ne suffit pas encore.
Le plan présenté est à la fois un plan de suppressions d’emplois et un plan de précarisation du travail pour toutes les catégories professionnelles. Ce plan continue d’avoir encore des conséquences négatives importantes sur l’avenir de l’ensemble des sites de PSA (STELLANTIS).
Dans sa course aux profits, la direction de PSA se fixe l’objectif chaque année de supprimer des milliers d’emplois en RCC sans embauche massive, alors que les conditions de travail se dégradent chaque année encore plus, et que nous pouvons compter de plus en plus de priver d’emploi, et un pouvoir d’achat qui dégringole dans le contexte actuel ou l’inflation crève les plafonds.
Dans le même temps PSA à recours au travail intérimaire de manière régulière depuis plusieurs dizaines d’années aux détriments d’embauches massives, alors que les équipes manquent cruellement d’effectif, sur le site de Sochaux se sont des milliers d’emplois supprimés en quelques années ! Les deux groupes PSA et FCA fusionnés en 2020, avec une forte implantation industrielle en Europe notamment mais aussi dans le monde, constitue aux yeux des actionnaires un inconvénient que PSA/STELLANTIS s’empresse déjà de rectifier en faisant la chasse aux doublons dans tous les secteurs d’activité et partout dans le monde ! Comme la CGT le redoutait, la fusion de PCA et FCA a déjà des conséquences sociales néfastes pour les salariés !
Cela va se traduire encore, par un nouvel alourdissement des charges de travail de ceux qui restent, qui doivent faire face à toujours plus, avec toujours moins. Faute d’anticipation, faute d’embauches suffisantes en CDI, il se pose aussi le problème des transferts de compétences.
Le projet de RCC a déjà recueilli l’accord d’une majorité de syndicats pour son application, mais il a toujours été refusé en bloc par la CGT.
La CGT considère au contraire qu’il n’y a aucune fatalité aux suppressions d’emplois sur nos sites.
La direction prétend que ces décisions s’imposent à elle. La CGT considère, au contraire, qu’elles découlent des choix de Carlos TAVARES, avec ses différents plans de compétitivité mis en place depuis des années. De l’argent, l’entreprise sait en trouver pour la rémunération des actionnaires et des dirigeants du groupe.
Pour la CGT :
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Un plan d’embauches massives des intérimaires et de privés d’emploi doit être mis en place.
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L’arrêt des pressions sur les salariés pour les pousser à la porte. Ainsi que des conditions de travail permettant l’accessibilité de l’ensemble des postes à tous les salariés.
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Concernant les mesures d’accompagnement des salariés volontaires aux dispositions prévues dans le cadre des RCC, notamment les départs dans le cadre du congé sénior, la CGT rappelle qu’elle était et est favorable à ce dispositif qui permet aux salariés âgés de pouvoir partir en pré-retraite. Nous émettons cependant des réserves car le nombre d’embauches ne correspondent pas aux nombres de départs en pré-retraites, sur l’ouverture de ce dispositif restreint à une catégorie de salariés, et sur la durée du congé sénior de seulement 3 ans et sur l’indemnisation à 70 %.
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La CGT revendique l’ouverture du congé sénior à 5 ans pour tous les sites, l’embauche en CDI des intérimaires pour chaque départ en pré-retraite aussi la CGT considère que ce dispositif devrait être ouvert à l’ensemble des salariés âgés qui souhaitent partir dans ce plan, sans condition de postes ni de secteurs.
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La CGT revendique également, pour chaque départ, et peu importe la raison, une embauche en CDI.
PSA n’a pas de scrupule et aucun respect pour ses salariés, à qui le groupe doit pourtant d’excellents résultats financiers.
Pour la CGT, le développement de l’emploi devra passer par une Réduction du Temps de Travail sans perte de salaire, avec des investissements massifs pour améliorer les conditions de travail, mais aussi développer les nouvelles technologies et non pas pour dégager plus de profits pour les actionnaires.
A Sochaux,
Le 22 décembre 2022