Au CCE du 24 novembre, la direction a annoncé ses objectifs et les modalités des suppressions d’emplois qu’elle veut mettre en œuvre en 2015. Des annonces qui devront être confirmées au CCE du 10 décembre.
Des objectifs contestables
En 2015, la direction a pour objectifs :
- La poursuite de la délocalisation du segment B (208, C3)
- L’accélération de la sous-traitance et de la délocalisation des études et des services informatiques
- Et toujours, des gains de productivité par la surcharge de travail de ceux qui restent.
En conséquence, elle annonce
- La suppression d’une chaîne de montage à Mulhouse et à Poissy.
- La diminution des effectifs de structure (qualité, maintenance, logistique, etc..) sur tous les sites.
- Un « pilotage de le soustraitance DRD pour obtenir les meilleurs coûts en périphérie européenne« .
Avec quelles répercussions en matière d’emplois et de conditions de travail ?
Des chiffres inquiétants
Le DAEC 2015 a été conçu par la direction pour atteindre ces objectifs et se fixe comme but d’obtenir (documents officiels CCE) :
- 950 départs de l’entreprise (GPEC et DAEC, sans compter les congés-seniors). Un chiffre bien supérieur à celui de 2014 !
- 1700 mobilités professionnelles (changement de métier) et/ou géographiques (changement de site)
Des méthodes douteuses
En théorie, ces mobilités et départs doivent être volontaires :
- Il est contradictoire de dire que cela sera volontaire et d’indiquer par avance combien il y en aura !
- L’expérience de ces dernières semaines, avec le courrier nominatif adressé aux salariés en métier sensible, montre aujourd’hui que la direction s’oriente vers la « désignation des volontaires »
La CGT n’approuve ni ces objectifs ni ces méthodes.
Les mesures du DAEC 2015 |