• Depuis des mois, les 347 gardiens et pompiers des sites industriels redoutaient d’être transférés de force dans une entreprise de sécurité. La direction abandonne ce scénario. Avec les salariés concernés, la CGT s’en réjouit.

• Pour autant la direction ne renonce pas à son projet. Elle s’obstine dans sa volonté d’externaliser cette activité, en la sous-traitant au fur et à mesure des » départs » des salariés actuels. Dans ce que la direction qualifie d’organisation mixte, on verrait donc se côtoyer dans la même activité des salariés PSA et des sociétés extérieures, ces dernières étant appelées à prendre progressivement une place de plus en plus importante.

• A la question CGT sur l’objectif de part sous-traitée et part gardée en interne, la direction refuse de répondre, cachant mal qu’elle souhaite à terme une sous-traitance totale.

La CGT a rappelé son opposition à une telle orientation : les missions confiées aux pompiers nécessitent une grande proximité, une connaissance approfondie des risques liés aux installations industrielles, et une permanence des effectifs, autant de conditions que ne réunissent pas les sociétés de gardiennage extérieures.

La CGT prend acte du premier recul de la direction, appelle les salariés concernés à rester vigilants et solidaires contre toutes les pressions qui viseraient à leur faire quitter individuellement leur service, et renouvelle son désaccord avec la sous-traitance de ces activités.