Un DRH anti-CGT
Le Directeur des Ressources Humaines du site de Castmetal à Colombier-Fontaine s’est déjà tristement illustré lorsqu’il était en poste chez STPI. En effet, il avait à l’époque, tenté de licencier un délégué CGT du site de Mulhouse en faisant pression sur des salariés pour obtenir de faux témoignages. L’inspection du travail avait donc, justement, rejeté la demande d’autorisation de licencier notre camarade.
Ce personnage réitère aujourd’hui ces méthodes « anti-cgt » en voulant licencier 5 syndiqués CGT dans l’entreprise où il sévit.
Faux motifs
Personne ne peut croire aujourd’hui, qu’après des années sans problème, ces cinq salariés aient subitement décidé d’enfreindre les règles. La seule règle qu’ils aient enfreint c’est celle du DRH, qui considère que les salariés n’ont pas le droit de s’organiser en syndicat, pour réclamer l’amélioration de leurs conditions de travail.
Le mouvement se poursuit
Les salariés menacés de perdre leur emploi, entrainant avec eux leurs familles, sont aujourd’hui très remontés face à tant d’injustice.
Une trentaine de salariés de l’entreprise ont décidé de faire grève à leur côté, par solidarité évidemment, mais aussi et surtout, dans le but d’obtenir la liberté de se syndiquer dans le syndicat de son choix, et exiger que le DRH cesse à l’avenir, ses méthodes antisyndicales.
Besoin de soutien
Les salariés entament leur 5ème semaine de grève. Ils tiennent le piquet de grève devant leur usine de Colombier-Fontaine, 24h/24 (à la sortie de Colombier, direction l’Isle/le/Doubs). Vous pouvez leur apporter votre soutien en leur rendant visite, vous serez très bien reçu.
Pour leur permettre d’obtenir satisfaction et continuer la grève, ils ont également besoin de soutiens financiers.
Notre syndicat organise donc, une collecte de solidarité, le mercredi 20 mai, pour permettre à ceux qui n’ont pas encore donné de le faire.
Nul besoin de donner beaucoup, si chacun donne un petit peu, cela pourra permettre aux salariés injustement licenciés, et à ceux qui les accompagnent, jour après jour, de continuer le combat. Ils veulent obtenir la levée des sanctions et l’exercice normal du droit syndical !