Au cours de la réunion du C.E de ce matin, la direction s’est empêtrée dans des explications houleuses pour justifier les motifs pour lesquels elle demande aux ouvriers de production de travailler 10 minutes de plus tous les jours, pendant la pause casse-croûte.
La direction n’a en effet, pas été capable de décrire les motifs exacts du recours à la GJP. Pour la CGT, il s’agit de satisfaire la direction parisienne et n’est qu’une question purement idéologique.
Ce dispositif de Garantie Journalière de Production a été validé par les signataires de l’accord de compétitivité d’octobre 2013 (NCS) : FO, CFTC, CFE-CGC et SIA.
Les salariés, accompagnés par la CGT avaient fait échec à la première tentative de mise en place de la GJP, en juillet 2014, en se mobilisant. La direction avait alors indiqué qu’elle renonçait à sa mise en place immédiate.
Pour empêcher que l’histoire ne se répète, la direction a la semaine dernière, relancé la mise en place de ce dispositif sur le système 2, sans crier gare et sans prévenir à l’avance, ni les élus, ni les salariés concernés.
Les salariés de production et la CGT ne veulent pas de cette GJP, il est absolument incompréhensible que la direction ait programmé deux semaines d’H- sur le système 2 (une tournée/semaine) pour que dans le même temps les salariés restants, soient contraints de travailler 10 minutes de plus pendant le casse-croûte.
Pour la CGT, c’est à la direction de mettre en place les moyens techniques et humains nécessaires pour garantir une production journalière. Les salariés ne peuvent pas servir sans arrêt, de variable d’ajustement.