Depuis le premier jour de la crise, ils sont là et ils répondent « présent » : ceux qui nous soignent, ceux qui nous transportent, ceux qui nous livrent, ceux qui nettoient nos rues, ceux qui construisent nos maisons et nos routes, ceux qui accompagnent nos enfants et ceux qui prennent soin de nos aînés, ceux qui maintiennent ouverts les commerces essentiels…
À l’heure ou l’ensemble des salariés et la population n’ont qu’une hâte c’est de sortir d’une des pires crises sanitaires, à l’heure où la situation sociale appelle à des mesures fortes visant notamment au renforcement de notre modèle social, le président de la République aux ordres du patronat accélèrent leur politique libérale et annoncent de nouveaux reculs sociaux ! Alors que les dividendes pour les actionnaires tombent comme jamais.
L’intersyndicale CGT, FSU, FO, SUD, syndicats de jeunesse appellent à se mobiliser le plus largement possible.
En même temps, c’est la destruction du statut de la Fonction publique, passage forcé aux 1607 heures, destruction des emplois dans le pays de Montbéliard (Arrêt de l’équipe de nuit du système 2 et arrêt du système 1 chez PSA 650 intérimaires virés, chômage partiel avec perte de salaire, flexibilité, restrictions au droit de grève, pouvoir d’achat en berne, casse de l’emploi, remise en cause des services publics, retour de la réforme de l’assurance-chômage, de la contre-réforme des retraites…).
Les raisons de la colère ne manquent pas !
Et aujourd’hui, quelle reconnaissance ? AUCUNE ! Pas d’augmentation des salaires, pas de reconnaissance des pénibilités, pas de revalorisation des métiers… Pire, le gouvernement stigmatise les personnels soignants en les présentant comme hostiles à la vaccination et exposant ainsi la population à un risque de « 4e vague ». Il confirme son attaque contre l’assurance-chômage et envisage un nouveau recul de l’âge de départ en retraite ! Il est temps d’en finir avec ce mépris.