- Vendredi 16 sept : 500 ouvriers d’Hordain (Sevelnord) se mettent en grève pour revendiquer des augmentations de salaire et la prime de 6 000 € et allument la mèche de la mobilisation pour les salaires dans toutes les usines du groupe !
- Lundi 19 sept : 80 ouvriers débrayent à Valenciennes,
- Mardi 20 sept : une soixantaine débrayent à leur tour à Sochaux,
- Sous la pression, la direction précipite l’organisation d’une réunion le mardi 27 septembre avec les syndicats pour annoncer une prime avec l’espoir de calmer les C’est raté !
- Lundi 26 sept (veille de la réunion centrale), dans 5 usines du groupe, des débrayages éclatent pour mettre la pression sur la direction : 260 grévistes à Charleville, 150 à Tremery, 100 à Caen et 100 à Sept Fons, 30 à Borny-Metz,
- Mardi 27 sept : l’annonce honteuse de la prime de 1000 € et zéro sur les salaires déclenchent des débrayages spontanés d’ouvriers dans 8 usines du groupe : 200 à Charleville, 230 à Rennes, 180 à Valenciennes, une centaine à Mulhouse, 80 à Hordain ainsi qu’à Douvrin, à Metz-Borny et à Poissy avec une vingtaine de grévistes.
Mercredi 28 septembre : une mobilisation massive, du jamais vu depuis 1989 !
Dans toutes les usines du groupe, les ouvriers ont débrayé massivement.
Les ouvriers ont débrayé spontanément parfois dès la prise de poste du matin à seulement une dizaine d’ouvriers comme à Rennes, Sochaux ou Mulhouse pour finir à plus de 1000 grévistes…
Très massivement, partout les salariés ont arrêté le travail pour protester contre la misérable prime de 1 000 € et pour revendiquer des augmentations de salaire !
Grévistes par usine :
Mulhouse : 1 300 – Sochaux : 1 100 – Valenciennes : 460 – Douvrin : 350 – Caen : 340 – Borny : 280
Rennes : 270 – Sept Fons : 80 – Poissy : 70 – Vesoul : 60
Il faut remonter à 1989, à la grande grève de Mulhouse et Sochaux, déjà sur les salaires pour retrouver une telle mobilisation et encore, cette grève ne s’était pas étendue à toutes les usines. Le fait marquant et très positif est que dans la plupart des usines du groupe, il n’y avait jamais eu de grèves.
Alors, cela en dit long sur le ras le bol actuel du blocage des salaires qui ne plus durer. Tout le monde sait que les prix vont continuer à augmenter de plus belle. Même avec le bouclier énergétique du gouvernement, le prix du gaz et de l’électricité va augmenter de 15 % et sans doute bien plus.
Pour faire face à l’augmentation des prix, les primes ne suffisent plus.
Il nous faut du solide, du pérenne !
Ce qu’il nous faut, ce sont de vraies augmentations de salaires de 400 € par mois pour tous et que nos salaires suivent l’augmentation des prix.
Pour les obtenir, il ne faudra pas seulement débrayer mais construire un rapport de force pour s’engager dans une grève dans toutes les usines du groupe.
La CGT appelle les salariés, de toutes les usines, à se réunir en Assemblée Générale !
Pour discuter collectivement comment poursuivre et amplifier la mobilisation.