Coût de la vie
La première réunion de négociation sur les salaires s’est déroulée le lundi 27 janvier. Comme d’habitude, la direction se base sur l’indice INSEE pour justifier d’un coût de la vie qui n’augmente pas et ne pas augmenter les salaires.
L’indice INSEE est critiqué par de nombreux économistes car ce n’est qu’une moyenne de prix et tout dépende de ce que l’on achète.
Ce qui est certain, c’est que nous sommes nombreux a trouvé que tout a augmenté et les fins de mois sont de plus en plus difficile.
Résultats 2014
Au 1er semestre, le Groupe a réalisé 477 M € de bénéfice net, les résultats du second semestre seront rendus publics à la mi-février. Les ventes de véhicules ayant augmenté, on peut penser que les chiffres du 2ème semestre ne seront pas mauvais.
C’est cet indicateur qui doit être utilisé à l’heure d’augmenter les salaires, pas un autre.
Accord compétitivité
En 2014, la direction a profité de la crise, pour obtenir la signature du NCS qui contenait la suppression de la PEG, la baisse des ACCAC, la mise en place de la modulation annuelle et la baisse du pourcentage attribué aux heures supplémentaires.
Ces pertes de rémunérations se sont cumulées avec deux années de gel des salaires, ce qui représente, également une perte de rémunération.
Exemple : 50 € d’Augmentation Générale nette sur un an, c’est 650 € net/an et cela tous les ans, jusqu’à la retraite + le cumul de toutes les AG suivantes.
Accouchement difficile
Concernant la prime exceptionnelle de 500 € au titre de l’exercice 2013 (avec des comptes dans le rouge !), relayée à grand bruit par d’autres syndicats pour calmer la grogne des salariés.
Nous avons touché 138 € en décembre 2014 et le solde ne sera pas versé avant la mi-avril 2015 (environ 330 €).
Nos salaires doivent augmenter
Une troisième année de gel des salaires serait un affront de plus aux salariés qui ont déjà subis une baisse importante de leur pouvoir d’achat.
La CGT revendique :
La levée de toutes les mesures du NCS concernant la baisse de la rémunération :
- Levée du blocage des salaires.
- Retour du paiement à 45% des heures supplémentaires.
- Retour aux barèmes « ACCAC » d’avant le NCS.
- Remise en place de la PEG.
- Retour de la subrogation sur tous les sites du Groupe.
Au vu du retard accumulé sur les salaires, nous demandons :
- Une Augmentation Générale forte et uniforme pour tous de 300 €.