Augmentation de la demande commerciale : la direction doit embaucher!

Lors de la réunion extraordinaire du Comité d’Entreprise, du mercredi 22 avril,  la direction a annoncé une augmentation de la demande commerciale pour trois modèles : les 208, 308 et 3008.

Cette augmentation des commandes va se traduire par la fabrication de 60 000 véhicules supplémentaires sur les sites concernés (Mulhouse, Poissy et Sochaux), d’ici les congés d’été.

En conséquence, l’ensemble de ces sites vont avoir recours à plus de flexibilité, avec des samedis et dimanches travaillés mais aussi des jours fériés. Certaines dispositions prévues par l’accord compétitivité d’octobre 2013 favorisent le recours à cette flexibilité, notamment la mise en place de compteurs de modulations (les heures supplémentaires ne sont payées qu’au-delà de la 21ème heure en positif et en fin d’année).

En ce qui concerne le site de Sochaux, fortement impacté, la direction annonce 3 samedis en H+ modulation au mois de mai (les 16, 23 et 30 mai), ainsi que le dimanche 31 mai, sur la base du « volontariat » (essayez de ne pas travailler le dimanche si la direction veut que vous travailliez).

Pour la CGT, il est nécessaire et urgent d’embaucher pour permettre un moratoire sur cette flexibilité accrue, qui nuit à la santé des salariés et désorganise leur vie personnelle.

Il est inadmissible que le niveau d’intérimaires atteigne prochainement le chiffre exorbitant de 1500 personnes, avec un taux de turn-over trop important pour garantir un bon niveau  de formation et d’expérience des salariés, qui fabriquent les véhicules.

Il est plus que temps de mettre en place une équipe de nuit complète sur le système 1, cette équipe complète aurait déjà dû être installée depuis longtemps.

De plus, les effectifs sochaliens (CDD et CDI) sont passés sous la barre des 10 000 salariés en ce début d’année. Le non remplacement des départs anticipés dans le cadre du congé-sénior et le non remplacement de l’ensemble des départs volontaires engendrent une baisse importante des effectifs. Ces sous-effectifs chroniques ne permettent pas la réalisation de la production et des études, dans de bonnes conditions et dans le respect du bien-être au travail.

 

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