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Pour aller sur le site de vote électronique et accéder aux votes du 8 au 14 décembre, cliquez sur ce lien : www.e-votez.net/stellantis_sochaux
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Si les élections ne changent pas la vie, elles sont un moment important car c’est à cette occasion que sont renouvelés les représentants des salariés : ils défendront et seront les porte-paroles des salariés pour les quatre années à venir.
Si vous n’êtes pas présents, vous pouvez aussi voter par correspondance.
Voter CGT c’est défendre l’intérêt de l’ensemble des salariés et de toutes les catégories professionnelles.
Salaires !
Le groupe Stellantis fait des bénéfices records : 8 milliards d’euros au 1er semestre 2022, plus de 21 milliards d’euros ces 18 derniers mois. Les primes d’intéressement/Participation et PPV nous les prenons mais ce qu’il nous faut pour vivre décemment chaque mois ce sont des augmentations de salaires.
Voter CGT
C’est affirmer qu’il faut :
- 400€ net minimum pour tous et aucun salaire en dessous de 2000 euros net/mois.
- L’indexation des salaires sur la hausse réelle du coût de la vie
- L’égalité salariale entre les femmes et les hommes.
- L’égalité de traitement entre les salariés en CDI, CDD et les salariés intérimaires
- Des garanties sur l’évolution de carrière et,
- Pour la sécurité et vu l’augmentation du prix des carburants, le rétablissement des transports collectifs.
Emplois !
C’est affirmer qu’il faut embaucher en CDI pour travailler moins et tous :
La précarité et le chômage est le sort que la direction réserve à une partie très importante d’entre nous, qui de plus, gagne moins pour un même travail. Les intérimaires sont le plus souvent affectés aux postes les plus pénibles et y perdent beaucoup sur leur paie lors des jours de H- ou en APLD ! Les techniciens BEX de Sochaux et Belchamp n’échappent pas à ces conditions de précarité. Pour la CGT chaque départ en DAEC doit également être compensé par une embauche. Les jeunes ou moins jeunes, vos enfants, petits-enfants, voisins, amis doivent pouvoir être embauchés en CDI.
Conditions de travail !
C’est affirmer son refus de la flexibilité et être pour :
- Baisser les cadences pour préserver notre santé
- Des horaires fixes pour pouvoir organiser notre temps libre
- La suppression des compteurs de modulation H+ et H- qui amputent nos salaires.
- La remise en place de la subrogation de salaire en cas d’arrêt maladie qui a été supprimée par un accord d’entreprise non signé par la CGT.
Réorganisation de la ligne hiérarchique
C’est exprimer le refus de toutes les suppressions d’emplois d’ouvriers embauchés, intérimaires et BEX, techniciens, employés, agents de maîtrise et cadres.
La direction a réorganisé la ligne hiérarchique (Team leader, Shift Leader, Supervisor) pour supprimer des emplois de RU, RG et moniteurs, la moitié des Rus ont été mis au placard ou poussés à la porte et comme dans d’autres usines du groupe, par mails et réunions, ETAM et cadres sont fortement incités à aller chercher du travail ailleurs !
Pour la CGT les milliards de bénéfices doivent servir au maintien de tous les emplois et à embaucher en CDI pour travailler moins et tous, sans y perdre sur la paie !
Télétravail et espaces dynamiques
Pour le droit à la déconnexion et que l’intégralité des frais soit assumée par la direction.
Le télétravail a été accentué et généralisé depuis la crise sanitaire en 2020. Pour certains salariés ce changement dans l’organisation du travail n’a pas été bien vécu, soit parce qu’ils se sont sentis isolés et/ou parce qu’ils manquaient de moyens pour travailler dans de bonnes conditions, (seulement la moitié du prix d’achat du matériel est pris en charge par l’employeur !).
L’accord télétravail mis en place par la direction et adoubé par ses partenaires sociaux n’octroient qu’une aumône de 10 € brut / mois, aux télétravailleurs, prime largement insuffisante. Ajouter que cet accord fait perdre de l’argent aux salariés, puisque leur prime de transport est amputée sur les journées de télétravail.
La CGT revendique toujours une prime de base mini de 90€ net pour les salariés éligibles. Que l’employeur prenne en charge tous les besoins bureautiques des salariés. Que l’employeur prenne à sa charge les coûts des espaces de coworking pour les salariés ne souhaitant ou ne pouvant pas télétravailler depuis chez eux.
Les espaces « dynamiques », vos élus CGT ont dénoncé depuis le départ du projet son non-sens. Aujourd’hui vous subissez les réservations de bureau, l’impersonnalisation de votre espace de travail, la distance avec votre équipe, les problèmes de chauffage, de matériel : c’est une forme de pression exercée sur les salariés pour les pousser à télétravailler.
Cette organisation du travail a permis surtout à la direction de faire encore plus de profits (économie foncière), sous prétexte qu’en télétravail il y a plus de temps et de disponibilité, les objectifs de travail des salariés sont encore plus hauts, éloignant ainsi encore plus le droit à la déconnexion de chacune et chacun, et isole aussi les salariés dans leurs problèmes quotidiens.
La CGT réclame des objectifs professionnels revus à la baisse pour les salariés de la R&D de manière à les rendre atteignables, avec plus d’effectifs et plus de place dans les services pour que chacun puisse travailler dans de meilleures conditions avec le respect du droit à la déconnexion, que ce soit en télétravail ou en présentiel.
Affaires juridiques, majorations VSD
Pour un syndicat qui assume ses responsabilités pour la défense des salariés !
Le 3 mars 2022, la Cour d’Appel de Versailles a confirmé, une fois de plus, que la CGT avait raison de réclamer la régularisation des pertes de salaires dues au calcul inexact de majorations d’horaires de PSA pour ceux qui étaient en équipe de suppléance de fin de semaine (SD, VSD et SDL). La direction de PSA conteste ce jugement en cassation mais elle a d’abord dû appliquer cette décision de justice depuis mars 2022 et les salariés qui aujourd’hui font des heures de nuit en VSD bénéficient de la majoration qui aurait dû être appliquée dès le départ par PSA.
La CGT ne fait aucune différence entre les salariés et soutien plusieurs dizaines de salariés de Sochaux aux Prud’hommes, d’autres dossiers sont en cours de préparation. Pour ces recours juridiques, les salariés sont confrontés au délai de prescription qui permet de réclamer 3 ans en arrière pour des pertes de salaires, au lieu de 5 ans, ce qui les prive de pouvoir réclamer l’intégralité de leur manque à gagner.
La remise en cause du délai de prescription provient d’un accord entre d’autres syndicats et le patronat d’une part, et d’autre part de PSA qui a refusé de régulariser ses calculs inexacts pour permettre aux salariés de récupérer la totalité du manque à gagner.
Les salariés qui ont saisi la justice avec le soutien de la CGT de Sochaux ces 4 dernières années ce sont des dizaines d’autres dossiers défendus et parfois gagnés comme pour les congés d’ancienneté de salariés séniors, licenciement pour motifs divers, CARSAT etc…
Attaques contre les futurs retraités
C’est être pour le maintien d’un système de retraite par répartition, avec une pension de retraite qui permette de vivre dignement.
Le gouvernement et le patronat font un pas de plus vers une retraite par capitalisation pour satisfaire la rapacité d’organismes privés et de capitalistes. Le gouvernement veut repousser l’âge légal du départ en retraite à 65 ans d’ici 2031 en augmentant chaque année, dès 2023, le nombre de trimestres nécessaires pour un départ à taux plein. Ne pouvoir être en retraite qu’à 65 ans c’est devoir travailler plus longtemps ou y perdre sur le montant de sa retraite.
La CGT de Sochaux/Belchamp revendique :
- Le droit à l’ouverture du congé sénior à 60 mois avant la date de départ en retraite, au lieu de 36 actuellement, avec une embauche pour compenser chaque départ.
- Un départ à la retraite à 60 ans, à taux plein,
- Le calcul des pensions de retraites sur les 10 dernières années contre 25 actuellement,
- L’indexation des pensions de retraite sur les hausses du coût de la vie…