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La grève des salariés des raffineries a ouvert une brèche et a permis de casser la chape de plomb qui existait dans le pays sur la question tabou, pour le patronat et le gouvernement, des augmentations de salaires.
Ce succès est à mettre à l’actif de la grève.
Les ristournes gouvernementales et les primes du patronat n’ont jamais permis aux salariés de faire face à l’augmentation des prix.
La seule manière d’y faire face, c’est d’augmenter les salaires en prenant sur les profits et que les salaires suivent l’augmentation réelle des prix, et non pas celle que nous vend le gouvernement.
Les ouvriers de PSA/Stellantis déjà mobilisés pour les salaires
Le 28 septembre dernier, 5 000 ouvriers de toutes les usines du groupe avaient débrayé pour les salaires et un millier d’ouvriers des usines de Sochaux, Mulhouse, Rennes et Metz Borny se sont à nouveau mobilisés cette semaine.
La CGT PSA/Stellantis revendique pour tous les CDI, les CDD, les intérimaires et les sous-traitants :
- Une augmentation générale uniforme de 400 € par mois.
- Pas un seul salaire en dessous de 2 000 € par mois.
- L’indexation des salaires sur l’augmentation réelle des prix.
Les syndicats CGT du Groupe PSA/Stellantis, réunis ce 13 octobre ont décidé d’appeler tous les salariés du groupe à se mobiliser et à se mettre en grève le 18 octobre prochain.
D’ici là, les salariés sont appelés à utiliser tous les moyens de se réunir, se rassembler pour discuter de la nécessité de se mobiliser dans la durée.
La journée de grève et de manifestations du 18 octobre ne suffira pas à elle seule à imposer les augmentations de salaire nécessaire pour vivre décemment.
Cette bataille pour les augmentations de salaire enclenchée par la grève des travailleurs des raffineries ne fait que commencer. Elle doit se poursuivre, se renforcer consciemment pour s’élargir à tous les secteurs.
La grève est la seule voie possible pour faire plier le patronat et le gouvernement.